Nos constats

Après de longues années de pratique, de remises en question et de recherches, nous avons pris conscience que la vision descendante des projets, méthode classique du travail social due aux obligations institutionnelles, politiques et financières montre des limites :

  • Les jeunes restent assez passifs et restent cantonnés dans un rôle de « Public ».
  • Les jeunes et leurs familles pratiquent une sorte de « shopping social » dans un quartier dense en associations.
  • Les jeunes se sentent peu impliqués et ont donc tendance à tester les limites du cadre.
  • Lors des activités proposées, nous devons trop souvent gendarmer et nous reproduisons ainsi une forme de violence déjà vécue à l’école ou à la maison par beaucoup de ces jeunes où le cadre est préétabli et imposé.
  • Certaines parents « imposent » les activités à leurs enfants car ils cherchent « une garderie » et donc l’enfant/le jeune ne vient pas à sa demande ce qui peut entrainer des soucis au niveau de l’attitude.
  • Les jeunes se sentent peu concernés par les projets proposés, s’investissent moins ou se désintéressent plus rapidement : difficultés de fidélisation des jeunes dans les projets.
  • Sentiment de la part des jeunes de ne pas être écoutés, que les associations décident à leur place.
  • Non valorisation des talents du quartier.
  • Non émancipation, déresponsabilisation et assistanat.
  • Etc…

Nous avons donc fait évoluer notre méthode de travail pour tenter d’apporter une réponse à ces constats.